Archives de catégorie : Actualité

Le Web a 30 ans

Aujourd’hui nous fêtons le 30ème anniversaire du web, et le web a complètement changé notre vie. Que ce soit pour s’informer, pour faire des achats ou ses devoirs, pour discuter, échanger ou pour regarder des vidéos de bébés pandas 😉 , on ne peut plus s’en passer. Même mon médecin l’autre jour m’a conseillé de chercher sur internet une video d’exercices pour soigner ma tendinite du coude !
Nous sommes dans l’âge de la connexion et l’information instantanée. Mais…
Mais contrairement à ce que nous avions imaginé à l’époque, le monde n’est pas devenu plus idéal, plus démocratique, plus informé. Car nous sommes désormais complètement prisonniers de la toile, et de notre plein gré. Fake news, usage abusif de nos données personnelles, manipulation de l’opinion publique, phishing : nos libertés individuelles sont bien plus menacées qu’il y a 30 ans.
A ce sujet, notre Conseil fédéral a redéfini en septembre dernier sa stratégie de la Suisse numérique. Espérons que cette vision plutôt optimiste de l’avenir ne soit pas engloutie par la globalisation des données et le pouvoir des GAFAM.

L’UDC fait feu de tout bois

L’UDC ne supporte plus que ses initiatives, acceptées par le peuple, soient mises en œuvre en tenant compte des traités internationaux que la Suisse a signés, comme par exemple l’accord sur la libre circulation des personnes conclu avec l’Union européenne.
Alors, elle nous concocte une nouvelle initiative qui obligerait le parlement à mettre rigoureusement ses textes en application. Sauf qu’avec cette modification de la hiérarchie du droit, elle tire sur des mouches avec un canon : l’objectif visé est essentiellement une application stricte de la votation sur l’immigration de masse et de celle sur le renvoi des criminels étrangers, mais le boulet ferait d’énormes dégâts dans quantité des 5’000 autres traités et accords que la Suisse a signés avec d’autres Etats, et particulièrement la Convention européenne des droits de l’homme.
Actuellement notre parlement dispose de la marge de manœuvre nécessaire dans l’adoption des lois pour faire concilier les engagements internationaux avec les votations populaires. Et c’est ce pragmatisme qui fait que la Suisse peut jouer son rôle au milieu de l’Europe. Si cette initiative est acceptée, notre pays passerait dans le cercle des pays qui pensent qu’ils seront épargnés par les problèmes s’ils s’enferment dans leur tour d’ivoire. Et qu’en sera-t-il de notre crédibilité sur la scène internationale ?
Mais il y a encore autre chose qui m’interpelle : le 31 août de cette année, l’UDC a déposé encore une autre initiative dont les objectifs sont cette fois de supprimer le droit légal à la libre circulation des personnes et de renégocier, voire résilier l’accord de libre circulation conclu avec l’UE.
Je dirais donc que l’UDC fait feu de tout bois pour parvenir à ses fins : car il est évident que, si l’initiative sur l’autodétermination est acceptée, il n’y aura plus aucun obstacle à la mise en application de tous ses textes anti-immigration, anti-étrangers, et bientôt anti-minorités ?

Créer des ponts de musique entre les écoles

 

On a beaucoup parlé, en fin d’année dernière, de la contribution de l’Etat et des communes à la Fondation pour l’enseignement de la musique, contribution que le Grand Conseil n’a pas souhaité augmenter pour 2017 malgré les accords initialement prévus. Au-delà des considérations politico-financières qui ont conduit à cette décision, il est important de revenir sur les fondements de la nécessité d’un subventionnement spécifique à l’enseignement de la musique.
Depuis déjà une trentaine d’année, l’âge médian des amateurs de musique « classique » au sens large ne cesse d’augmenter. Et contrairement à ce que l’on croit souvent, ce n’est pas en vieillissant que l’on se met à écouter des concertos ou des opéras. Au contraire, c’est bien plutôt l’expérience musicale vécue dans notre enfance qui est déterminante dans la consommation ultérieure de ce type de concerts. Dès lors, si nous voulons conserver la richesse de notre patrimoine musical, tant dans le répertoire classique qu’au sein des fanfares ou autres sociétés de musique, il faut imaginer de nouveaux territoires pour l’écoute et l’apprentissage dès le plus jeune âge.
A ce titre, des expériences comme celle de « l’orchestre en classe » initiées par des écoles de musique à Genève ou à Lausanne, en collaboration avec des établissements scolaires, sont particulièrement intéressantes, permettant à des élèves de tous niveaux socio-culturels d’avoir accès à une formation musicale dans le cadre scolaire. De tels projets mériteraient d’être proposés dans bien plus d’écoles et de régions du canton. Dans le même esprit, des collaborations devraient pouvoir se mettre en place entre les écoles de musique et les structures d’accueil pré et parascolaire. Imaginer qu’une initiation à la musique soit proposée une ou deux fois par semaine dans une garderie ou dans un accueil parascolaire, permettrait à la fois d’intéresser les enfants, de les former à l’écoute et pourquoi pas de déclencher l’envie d’entreprendre l’apprentissage d’un instrument jusqu’à atteindre un niveau professionnel.
Mais pour tout cela il faut une réelle volonté politique de lancer des ponts entre les écoles de musique, les écoles publiques et les structures d’accueil. Il faut également s’assurer que le système soit en mesure de proposer aux professeurs de musique des conditions de travail en adéquation avec leurs qualifications obtenues en haute école. Ce sont eux en effet qui ont la charge de conduire nos enfants au travers d’un apprentissage rigoureux, demandant patience et longues heures de répétition.
La musique est présente dans notre vie sociale et familiale sous toutes ses formes et il est essentiel de se donner les moyens de former les enseignants et professionnels de demain.

Table ronde sur le capital culturel

Hier s’est tenue la table ronde sur la culture dans le Nord vaudois.

Les interventions ont été riches, tant du côté des acteurs culturels de notre région, que des candidats au Grand Conseil.

Ce qu’il faut en retenir ? Que les attentes sont encore nombreuses et que la culture est indispensable au bien vivre ensemble. C’est en tout cas une des thématiques que je compte porter si je suis élue.

RIE III : pas sur notre dos

(lettre parue dans le 24 Heures du 6 février 2017)

La réforme de l’imposition des entreprises, un sujet compliqué, technique, et comme d’habitude  on nous joue la carte émotionnelle en nous prédisant « si vous n’acceptez pas, ce sera pire… ». Le Conseiller fédéral Ueli Maurer a déjà menacé de lancer un programme d’économie de plusieurs milliards si le non l’emporte.

 Donc on veut nous faire croire que si nous nous n’acceptons pas d’octroyer des cadeaux fiscaux aux multinationales, et que nous imposions toutes les entreprises de la même manière, lesdites multinationales vont quitter notre pays, et lui faire perdre des milliards de francs et des milliers d’emplois. Continuer la lecture

Grand Conseil 2011 – 2012

Textes déposés

Evaluation  des politiques publiques

Texte de mon postulat

Mesures compensatoires à la hausse des impôts subies par les familles monoparentales dès 2011

Texte du postulat

Contribution au postulat Philippe Randin au sujet des conditions de travail des accueillantes en milieu familial
(à l’époque secrétaire générale adjointe de la FAJE)

Texte du postulat